Une race confidentielle
D'après les statistique du LOOF, 6 Selkirk (toutes catégories confondues) naissaient en France. En 2008, ils étaient 57. En 2016, ce sont 244 frisés qui voyaient le jour, en 2017 ils étaient 222 et en 2018 les effectifs montaient à 303 (soit 0,71% du total des pedigrees délivrés à cette date).
C'est peu de dire qu'il s'agit d'une racce très confidentielle, mais elle rencontre auprès du public un certain succès.
Si moins de vingt-cinq éleveurs de la race étaient officiellement déclarés en France en 2013, ils sont en 2018 une petite quarantaine à déclarer une ou plusieurs portées par an (un peu moins de la moitié sont adhérentes au club de race, AFPROSELK).
Qu'ils soient amateurs ou professionnels, affiliés ou non au club de race, tous ont en commun l'amour de cette race et le souci de son amélioration et de sa promotion.
Depuis son introduction en France, la race s'est développée selon deux filières :
- une première (que je baptiserai historique), optimisant le standard établi par Jeri Newman, mariant exclusivement les Selkirk entre eux ;
- une seconde, représentée par des amateurs ou des professionnels élevant également des "British" (shorthair ou longhair), optimisant les qualités de l'une et l'autre race pour "coller" au standard établi par la fondatrice.
L'une et l'autre des filières ont leurs avantages et inconvénients : quant à la morphologie, au type de poil et à l'exposition au risque génétique.
MAIS il convient de souligner que si les standards des "British" et du "Selkirk" sont tellement proches, la tentation peut être grande, pour certains, de faire du Selkirk un "British" frisé... Ce qu'il n'est, assurément, pas (cf. la fiche de race établie par le LOOF).